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Contrôle technique : points de contrôle et défaillances possibles

Le contrôle technique d’un véhicule est une intervention obligatoire qui doit être faite tous les 2 ans. Cette formalité est indispensable pour garantir la sécurité d’une voiture. D’ailleurs, si vous roulez sans un contrôle technique valide, vous êtes susceptible d’écoper d’une amende ou d’une immobilisation puisque c’est une formalité obligatoire. Il est donc indispensable de bien respecter le guide d’entretien d’une voiture et de valider le contrôle technique. En cas de défaillances, vous devez corriger les problèmes et subir une contre-visite.

Quels sont les points de contrôle du contrôle technique ?

Le contrôle technique vérifie 133 points de contrôle regroupés autour de 9 fonctions principales :

  1. La visibilité (pare-brise, essuie-glace, etc.),
  2. Les nuisances (silencieux, émission de fumées, etc.),
  3. L’identification du véhicule (immatriculation, papier, etc.),
  4. Les feux, les dispositifs réfléchissants et les équipements électriques,
  5. La direction,
  6. Le châssis et ses accessoires,
  7. Les essieux, les roues et les pneus,
  8. Les équipements de freinage,
  9. Et les autres matériels (klaxon, etc.).

Lors du contrôle de ces 133 points de contrôle, il peut y avoir jusqu’à 610 défaillances. Ces dernières sont réparties en 3 niveaux de gravité :

  • Les défaillances mineures,
  • Les défaillances majeures,
  • Et les défaillances critiques.

Les défaillances mineures

Ce sont les défauts qui nécessitent une réparation, mais qui n’ont aucune incidence notable sur la sécurité du véhicule ou sur l’environnement. C’est le cas par exemple d’un jeu mineur dans la colonne directionnelle ou un défaut d’éclairage mineur.

En cas de constatation d’une défaillance mineure, la voiture est autorisée à rouler, mais les défauts doivent être réparés. Ainsi, les défaillances mineures ne donnent pas lieu à une contre-visite.

Les défaillances majeures

Le contrôle technique vise à s’assurer qu’un véhicule peut circuler en toute sécurité, que ce soit pour le conducteur ou pour les piétons. Une défaillance majeure est un problème qui peut compromettre la sécurité du véhicule, celui du conducteur et de tous les autres usagers.

C’est le cas notamment lorsque l’identification de la voiture est impossible (absence ou détérioration de la place d’immatriculation ou discorde entre les documents d’identification et la plaque). Les anomalies du système de freinage et les difficultés de visibilité sont également des défaillances majeures. Il en va de même pour les problèmes de direction, d’éclairage ou encore des usures des pneumatiques. Une détérioration importante et flagrante des équipements comme le siège ou les ceintures de sécurité sont aussi des défaillances majeures.

Si au cours du contrôle technique, le responsable constate une ou plusieurs défaillances majeures, il doit faire un état auprès du propriétaire. Ce dernier dispose d’un délai de 2 mois pour faire les réparations demandées et présenter à nouveau le véhicule pour une contre visite.

Les défaillances critiques

Ce sont les défaillances qui mettent en danger les usagers et qui ont un impact sur l’environnement. Il existe en tout 129 défaillances critiques regroupées autour de 8 fonctions principales.

Si des défaillances critiques sont constatées, le véhicule est autorisé à rouler jusqu’à minuit le jour du contrôle technique. Au-delà, le propriétaire doit réparer les défauts et présenter son véhicule en contre-visite pour pouvoir l’utiliser à nouveau.

À la différence des défaillances majeures, celles critiques doivent être réparées dans les plus brefs délais. Parmi les défaillances critiques, il y a :

  • Les pneus usés ou entaillés excessivement,
  • Les feux de signalisation hors d’usage,
  • Les carrosseries très endommagées pouvant entraîner des blessures,
  • Le châssis fêlé ou déformé,
  • La fuite excessive de liquide,
  • Les portières qui ne s’ouvrent ou ne se ferment pas,
  • L’absence de tambour ou de disque,
  • Les problèmes de directions, etc.

Combien coûte un contrôle technique ?

Le coût d’un contrôle technique n’est pas défini par la loi. Ainsi, chaque garagiste a la possibilité de fixer le tarif qui lui convient. En général, vous devez prévoir entre 50 et 75 euros pour une voiture à essence et 50 à 85 euros pour une voiture diesel. Il est toutefois à noter que le contrôle technique d’une voiture électrique est plus cher. Pour ce cas, vous devez compter entre 90 et 120 euros.

Le jour du contrôle, n’oubliez pas de présenter votre carte grise. Elle est indispensable. Pour éviter les éventuelles contre-visites, pensez à entretenir correctement et régulièrement votre véhicule. Vous pouvez également vérifier les différents points classiques en faisant attention. Par exemple, si un feu est endommagé, vous pourrez le constater avant le contrôle technique. Il en va de même pour les défauts de portière, de frein ou de pneumatiques. Ne lésinez pas sur les contrôles périodiques en vue de la vérification des liquides et des essieux de votre voiture. En cas de doute, n’hésitez jamais à prendre conseil auprès d’un garagiste ou à effectuer un diagnostic.

Professionnel agréé Ministère de l'Intérieur

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