Pour inciter les automobilistes français à circuler à bord de véhicules propres, l’État a instauré le malus écologique. Cette taxe, payée par les propriétaires de voitures particulièrement polluantes, pourrait prochainement voir son montant être augmenté et toucher encore davantage de modèles de véhicules. On fait le point.
Le malus écologique, qu’est-ce que c’est ?
Instauré en 2008, le malus écologique est une taxe instaurée en faveur de l’environnement. Son objectif premier est d’inciter les automobilistes à acquérir des véhicules moins polluants. Cette taxe s’applique effectivement aux véhicules qui dépassent un certain niveau d’émissions de CO2, de puissance ou de poids.
Une taxe prélevée aux propriétaires de voitures polluantes
Aujourd’hui, seuls les véhicules qui émettent plus de 118 g de CO2 par kilomètre parcouru sont taxés par l’État. Le malus écologique débute à 50 €, mais peut augmenter de façon exponentielle lorsqu’un propriétaire acquiert une voiture particulièrement polluante.
Un malus compris entre 50 et 60 000 € pour les concernés
Le montant actuel du malus écologique peut atteindre jusqu’à 60 000 €. Ce tarif s’ajoute au prix de la voiture polluante achetée par les automobilistes français, cependant, le gouvernement envisage d’alourdir ce montant pour inciter encore davantage les conducteurs à l’achat d’un véhicule propre.
Que prévoit le gouvernement concernant le malus écologique ?
Le gouvernement envisage de durcir le malus écologique tel que nous le connaissons pour limiter la présence de voitures particulièrement polluantes sur les routes et dans les centres-ville. Pour cela, un abaissement des seuils d’émissions est évoqué tandis que la taxe maximale, elle pourrait être augmentée.
Un abaissement des limites d’émission de CO2
Le projet prévoit effectivement une baisse progressive du seuil d’émissions taxées, passant de 118 g/km actuellement à 99 g/km en 2027. Cela signifie que davantage de véhicules seront soumis à cette taxe dans les années à venir.
Une taxe dont le montant pourrait exploser dès 2027
Le montant du malus, lui aussi, pourrait être relevé et atteindre jusqu’à 90 000 € en 2027. Cela marquerait une augmentation significative par rapport au plafond actuel et devrait par conséquent inciter les automobilistes à se tourner vers des modèles de voitures plus respectueux de l’environnement.
Quelles voitures pourraient-elles être concernées par le malus écologique en 2027 ?
Des véhicules, qui ne sont pas considérés comme haut de gamme sont dans la ligne de mire de l’État. En effet, certains modèles de SUV thermiques de moyenne gamme, ainsi que des voitures plus petites pourraient être, dans les années à venir, nouvellement concernés par le malus écologique.
Des SUV thermiques dans la liste des voitures concernées par le malus écologique
Des SUV comme le Wolkswagen T-Cross, le DS3 Crossback ou encore la Peugeot 2008, qui sont actuellement exemptés, pourraient être soumis au malus écologique dès 2027.
Des SUV hybrides jugés trop polluants
Les SUV hybrides, tels que le Renault Captur, pourraient également être affectés à la future longue liste de véhicules concernés par cette taxe si leurs émissions dépassent les seuils définis par l’État.
Jusqu’à 300 millions d’euros récoltés par l’État grâce à l’augmentation du malus écologique
L’augmentation du prix du malus écologique pourrait générer jusqu’à 300 millions d’euros supplémentaires pour l’État, un moyen de financer des initiatives écologiques, tout en encourageant l’adoption de véhicules moins polluants.