Tout propriétaire d’un véhicule de plus de 4 ans doit obligatoirement passer un contrôle technique depuis 1992. Après l’importante réforme effectuée au mois de mai 2018, le gouvernement continue de durcir le contrôle technique. En effet, depuis le 1er juillet 2019, le contrôle technique va devenir plus sévère, notamment pour les véhicules diesel.
Contrairement à la réforme de l’année dernière, la nouvelle réforme en juillet 2019 ne se porte pas sur l’augmentation du nombre de points de contrôle, mais sur la vérification des fumées et particules fines dégagées par les véhicules, en particulier le diesel.
Les réformes du contrôle technique en 2018
Depuis le 20 mai 2018, tous les véhicules de tourisme sont soumis à un contrôle technique renforcé basé sur un référentiel plus précis. Si auparavant, il y a eu 124 points à vérifier, il a passé à 132 points de contrôle.
Avec cette réforme de 2018, les points à vérifier sont détaillés en 606 défauts potentiels, dont 467 entraînant une contre-visite. Pourtant, avant la réforme, les défauts potentiels étaient 411 dont 178 entraînent une contre-visite.
Dans la version 2018 du contrôle technique, les défauts sont classés en trois catégories :
- Défauts mineurs
- Défauts majeurs
- Défaillances critiques
Ces dernières sont au nombre de 127 entraînant l’immobilisation quasi immédiate de la voiture. Si lors du contrôle technique, le contrôleur a détecté des défaillances critiques, l’automobiliste n’aura plus que 24 heures pour conduire son véhicule à l’endroit où il devra être réparé. Passé ce délai, le véhicule ne pourra pas circuler sous peine d’amende, et ce, jusqu’à la date de la contre-visite.
Les réformes du contrôle technique 2019
Après les réformes de mai 2018, d’autres changements ont été apportés qui a été mis en vigueur depuis le 1er juillet 2019. Cette réforme introduit le contrôle de l’opacité des particules fines, notamment pour détecter les véhicules diesel « défapés ». Pour réussir le test, le véhicule qui passe le contrôle technique ne devra pas émettre plus de fumée que lorsqu’il était neuf au risque de passer une contre-visite.
Cette nouvelle réforme a pour but de réduire considérablement les émissions polluantes des véhicules diesel. En effet, les États membres de l’Union européenne se sont mis d’accord sur une réduction des émissions de CO2 de 37,5 % d’ici 2030.
Afin d’éviter la contre-visite, il est conseillé de bien entretenir votre filtre à particules. De ce fait, il convient d’effectuer régulièrement une régénération de votre filtre à particules afin d’éliminer le dépôt de suie responsable du colmatage potentiel de votre filtre à particules.
Après la réforme 2019, le test 5 gaz (monoxyde de carbone, dioxyde de carbone, hydrocarbures imbrûlés, oxydes d’azote et dioxygène) sera appliqué à partir de 2022. Ainsi, les véhicules qui dépassent les seuils maximums d’émissions de polluants pourraient être interdits à la circulation.