Depuis 2024, les prémices du contrôle automatisé ont changé la donne pour les automobilistes circulant sans vignette Crit’Air ou avec un véhicule polluant en Zone de Faibles Emissions (ZFE). En 2026, cette surveillance est devenue systématique et rigoureuse. En effet, longtemps ignorées car rarement surveillées, ces zones essentielles pour réduire la pollution de l’air dans les grandes métropoles sont désormais équipées de radars zfe opérationnels. Voici les clés pour comprendre leur fonctionnement et apprendre à les repérer.
Qu’est-ce qu’un radar ZFE ?
Depuis plusieurs années, les ZFE se sont généralisées dans les grandes agglomérations françaises. Au sein de ces périmètres définis par les autorités préfectorales, chaque usager de la route doit posséder une vignette Crit’Air classant son véhicule selon son niveau de pollution.
Si ce macaron reste obligatoire sur le pare-brise, le contrôle a radicalement évolué. Désormais, le radar vignette Crit’Air ne se contente plus d’un examen visuel : il scanne les plaques d’immatriculation pour identifier instantanément les voitures et motos interdites de séjour (notamment les Crit’Air 3, 4, 5 et non-classés).
Ce système automatisé garantit un contrôle Crit’Air efficace, permanent et sans erreur, ne laissant plus aucune place à l’approximation pour les véhicules dont la motorisation génère des gaz nocifs.
Des mesures peu prises au sérieux par les automobilistes
Malgré les risques de sanctions, certains automobilistes tentent encore d’ignorer les règles de circulation au sein de ces zones. En effet, si une partie des usagers ne fait pas l’effort de commander la vignette Crit’Air, d’autres circulent au sein des ZFE malgré l’interdiction qui les concerne.
Jusqu’à présent, la faible quantité de contrôles policiers physiques dans ces périmètres poussait ces derniers à frauder sans réelle crainte de la contravention. Cependant, l’année 2026 marque la fin de cette impunité avec la généralisation du contrôle Crit’Air de par les radars ZFE, rendant la détection des infractions quasi systématique.
Des contrôles automatisés déployés pour responsabiliser les Français
Pour être enfin prises au sérieux, les grandes villes qui disposent d’une ZFE seront bientôt équipées de radars ZFE. Ces dispositifs fixes peuvent verbaliser jusqu’à 10 000 usagers de la routechaque semaine. Une puissance de contrôle qui contraint enfin les véhicules les plus polluants à quitter les lieux.
Installés dans des lieux stratégiques, les radars zfe sont sollicités directement par les collectivités qui souhaitent les instaurer sur leurs territoires pour garantir le respect effectif des restrictions.
Localisation des contrôles en 2026
Le déploiement concerne désormais toutes les grandes métropoles françaises, où la technologie s’est affinée :
- Radar Crit’Air à Paris : Dans la capitale, le radar zfe est particulièrement actif. Pour circuler sereinement, consulter un radar Crit’Air sur la carte de Paris permet d’identifier les zones sous surveillance.
- Radar zfe à Montpellier : La ville de Montpellier utilise également ces capteurs pour surveiller ses accès principaux et protéger son centre-ville.
Sur le reste du territoire, le radar Crit’Air se généralise à Lyon, Marseille ou Rouen, rendant le contrôle vignette crit’air quasiment incontournable lors de vos déplacements urbains.
Comment fonctionne ce type de contrôle automatique ?
Les radars ZFE sont en capacité de procéder à la lecture automatique des plaques d’immatriculation et d’interroger instantanément la base de données des certificats qualité de l’air. En quelques secondes, le logiciel de l’appareil de contrôle peut ainsi déterminer si le véhicule est bien rattaché à une vignette Crit’Air autorisée à circuler au sein de la zone.
Si tel n’est pas le cas, le radar Crit’Air effectue des recherches supplémentaires pour déceler d’éventuelles dérogations enregistrées. Par exemple, une personne handicapée peut traverser les ZFE malgré une voiture polluante, grâce à son référencement dans le système.
Si aucune dispense n’existe, les radars effectuent la transmission à l’ANTAI (Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions) qui, elle, se charge d’adresser aux automobilistes des contraventions directement à leur domicile.
Comment repérer un radar ZFE ?
Les radars ZFE sont installés stratégiquement à l’entrée des périmètres concernés par les restrictions environnementales. Aussi, au sein même de ces zones pour assurer un maillage complet. Pour les repérer, vous devrez chercher un système de contrôle automatique moins imposant que les cabines dédiées à la vitesse.
En effet, leur rôle consiste à capter les données des plaques d’immatriculation via des caméras fixées au mobilier urbain existant.
Notez que le radar vignette Crit’Air peut être fixe ou mobile, ces derniers étant parfois embarqués pour des contrôles volants.
Si vous circulez à bord d’une voiture polluante ou sans être titulaire d’une vignette Crit’Air, au moment où vous croisez un tel appareil, le système déclenche une procédure de sanction automatique. Un tel contrôle ne laisse que peu de chances d’échapper à l’amende si votre véhicule n’est pas en règle.
À quelles sanctions les automobilistes peuvent-ils s’attendre au sein des ZFE équipées de radars ?
La contravention est inévitable pour ceux qui seraient pris par un radar ZFE dans les situations suivantes:
- voiture polluante.
- véhicules interdits en raison d’un pic de pollution
- absence de vignette Crit’Air sur le pare-brise.
En 2026, le montant de l’amende forfaitaire reste fixé à 68 €.
Toutefois, la note peut rapidement grimper. En cas de retard de paiement, des majorations jusqu’à 180 € peuvent s’en suivre pour non-respect des restrictions environnementales. Avec la généralisation du contrôle Crit’Air des radars ZFE, la vigilance est plus que jamais de mise ! Ainsi, vous éviterez de multiplier les sanctions.
