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Déplacements à vélo : ce qu’il faut savoir pour être en règle en 2025

En 2025, la pratique du vélo s’impose de plus en plus comme une solution de mobilité durable, peu coûteuse et pratique. Toutefois, circuler à vélo exige de respecter certaines règles, tant pour la sécurité des cyclistes que pour celle des autres usagers de la route. Découvrez ce qu’il y à a savoir pour être en règle en 2025 lors de vos déplacements à vélo.

Quelles sont les règles de circulation qui s’appliquent aux vélos en 2025 ?

Au même titre que les automobilistes, les cyclistes sont soumis au Code de la route. Les règles de circulation concernent notamment le respect des feux tricolores, des priorités, des sens de circulation et des aménagements tels que les pistes cyclables.

Les vélos doivent circuler sur les voies qui leur sont dédiées lorsqu’elles existent et il est interdit d’emprunter les trottoirs, sauf indication contraire ou pour les enfants de moins de 8 ans. Les panneaux de signalisation déployés en faveur des vélos doivent aussi être respectés pour garantir la sécurité de tous.

Respecter le Code de la route lors de déplacements à vélo

Le respect du Code de la route s’applique à chaque déplacement à vélo : arrêt au feu rouge, priorité à droite, respect des limitations de vitesse et utilisation des voies cyclables lorsque cela est obligatoire. Les cyclistes doivent aussi signaler clairement leurs changements de direction à l’aide du bras et rester vigilants face aux autres usagers, notamment aux intersections et lors des dépassements.

Éviter les infractions pour ne pas risquer de sanctions

Commettre une infraction à vélo expose à des sanctions financières. Les principales infractions concernent le non-respect des feux, la circulation sur les trottoirs, l’absence d’équipements obligatoires ou encore l’usage du téléphone portable en roulant.

Il convient de noter que les infractions commises à vélo n’entraînent pas de retrait de points sur le permis de conduire, mais qu’elles peuvent donner lieu à des amendes forfaitaires selon la gravité du manquement.

Quels sont les équipements à avoir lors de déplacements à vélo ?

Pour circuler en toute légalité et sécurité, certains équipements sont obligatoires sur le vélo et pour le cycliste. Leur absence peut entraîner des sanctions, mais surtout compromettre la sécurité du cycliste et des autres usagers.

Le casque obligatoire pour les enfants jusqu’à 12 ans

Le port du casque est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans, qu’ils soient conducteurs ou passagers. Le casque doit être homologué (marquage CE) et correctement attaché. En cas de non-respect, l’adulte accompagnant l’enfant risque une amende pouvant atteindre 750 € d’amende.

Un gilet haute visibilité

Le port du gilet de haute visibilité est également requis pour tous les cyclistes et leurs passagers, dès lors qu’ils circulent hors agglomération, la nuit ou lorsque la visibilité est insuffisante (brouillard, pluie, etc.).

Le gilet doit être homologué et visible de loin. L’absence de ce filet peut entraîner une amende allant jusqu’à 150 € (amende forfaitaire de 35 €).

Une sonnette en état de fonctionnement

Chaque vélo doit aussi être équipé d’une sonnette audible à au moins 50 mètres. L’utilisation d’autres signaux sonores est interdite. En cas de défaut, une amende de 38 € (forfaitaire de 11 €) peut être appliquée.

Un éclairage efficace

Un éclairage avant (blanc ou jaune non éblouissant) et un éclairage arrière (rouge) sont obligatoires, de même que des catadioptres (réflecteurs) à l’avant, à l’arrière, sur les pédales et sur les roues ou pneus. Ces dispositifs sont essentiels pour être vu, notamment la nuit ou par faible visibilité. Le non-respect de ces obligations est passible d’une amende de 38 € (forfaitaire de 11 €).

Deux freins en état de fonctionnement

Enfin, tout vélo doit disposer de deux freins efficaces, un à l’avant et un à l’arrière. L’absence ou la défaillance d’un frein expose le cycliste à une amende de 38 € (forfaitaire de 11 €).

Quelles sont les sanctions prévues en cas d’infraction à vélo ?

Les sanctions varient selon la nature de l’infraction. Les amendes forfaitaires sont courantes pour les défauts d’équipement ou le non-respect des règles de circulation. À titre d’exemple, l’absence de casque pour un enfant de moins de 12 ans peut entraîner une amende de 135 €, tandis que le défaut d’éclairage ou de sonnette est sanctionné par une amende de 11 à 38 €.

Les infractions graves, comme la circulation en état d’ivresse, peuvent donner lieu à des sanctions plus lourdes. En revanche, aucune infraction commise à vélo n’entraîne de retrait de points sur le permis de conduire.

Doit-on assurer son vélo pour être en règle en 2025 ?

L’assurance n’est pas obligatoire pour les vélos classiques ou à assistance électrique (VAE) dont la puissance moteur n’excède pas 250 watts et dont l’assistance se coupe à 25 km/h. Toutefois, il est vivement conseillé de souscrire à une assurance responsabilité civile, qui couvre les dommages causés à autrui.

Pour les vélos électriques plus puissants (au-delà de 250 watts ou assistance jusqu’à 45 km/h), l’immatriculation et l’assurance deviennent obligatoires, car ces véhicules sont assimilés à des cyclomoteurs.

Quelles sont les aides pour payer moins cher son vélo en 2025 ?

En 2025, acquérir un vélo neuf ou d’occasion reste un investissement important, mais plusieurs dispositifs ont permis ces dernières années d’en alléger le coût. Toutefois, les aides déployées par l’État évoluent, les principales subventions nationales comme le bonus vélo et la prime à la conversion ont pris fin à la mi-février. Malgré tout, des alternatives locales et des solutions complémentaires peuvent réduire le prix d’achat d’un vélo en fonction de votre lieu de résidence et de votre situation personnelle.

Les aides à l’achat d’un vélo supprimées en 2025

Comme vu ci-dessus, les aides à l’achat d’un vélo ont été supprimées le 15 février dernier. Toutefois, certaines communes, départements et régions peuvent proposer des dispositifs d’aide à l’achat. Renseignez-vous auprès de votre collectivité de rattachement pour connaître vos droits.

Le bonus réparation pour éviter des frais

Le bonus réparation est un dispositif qui permet de réduire le coût des réparations sur un vélo, notamment pour les vélos à assistance électrique. Ce bonus encourage l’entretien et la réparation de votre deux-roues plutôt que son remplacement. Il contribue à la durabilité des équipements et au soutien du pouvoir d’achat des cyclistes.

Le remboursement des frais de transport par l’employeur

Le forfait mobilités durables permet aux employeurs de prendre en charge une partie des frais de déplacement domicile-travail effectués à vélo par leurs salariés. Ce dispositif s’applique aussi bien dans le secteur privé que dans la fonction publique, sous certaines conditions. Il s’agit d’un avantage non négligeable pour encourager l’usage du vélo au quotidien.

Professionnel agréé Ministère de l'Intérieur

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