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Vignette Crit’Air : obligatoire à Montpellier à compter du mois de juillet 2022

En 2019, a été votée en France, la LOM ou Loi d’Orientation des Mobilités. Cette loi oblige 12 métropoles de l’Hexagone à créer une Zone à Faibles Émissions (ZFE) en 2022. Parmi les métropoles concernées par cette obligation, il y a la ville de Montpellier qui commence, en cette nouvelle année, à fixer les cadres de la ZFE. Celle-ci sera ainsi effective à partir du mois de juillet 2022. Faisons le point sur ce dispositif.

Centre-ville Montpellier interdiction voitures polluantes

Mise en place progressive des mesures

Comme le prévoit la LOM, la ZFE de Montpellier sera mise en place à compter du 1er juillet 2022. Cela entraîne ainsi l’apparition de certaines restrictions liées à la circulation au sein de cette métropole.

En effet, les véhicules à moteur les plus polluants, les deux-roues y compris, qu’ils appartiennent à des particuliers ou à des professionnels, seront interdits à la circulation. Tous les véhicules devront également présenter une vignette Crit’Air numérotée de 5 à 1 pour pouvoir circuler librement au sein de la ZFE. À titre de rappel, plus le numéro de la vignette est élevé, plus la voiture est considérée comme étant polluante.

Au fil des années, cette mesure restrictive sera de plus en plus renforcée. Ainsi, progressivement, les véhicules dotés d’un numéro de certificat 5, 4 et 3 seront bannis de la circulation. En outre, à compter de la date du 1er juillet 2028, les véhicules diesels ne seront plus autorisés à circuler au sein de la ZFE.

Source : https://www.montpellier3m.fr

Concernant le périmètre de la Zone à Faibles Émissions, seules 10 communes se trouvant autour de Montpellier seront concernées lors de la première phase de déploiement du dispositif. Il s’agit de :

  • Villeneuve-lès-Maguelone ;
  • Saint Jean de Védas ;
  • Pérols ;
  • Le Crès ;
  • Lattes ;
  • Juvignac ;
  • Jacou ;
  • Grabels ;
  • Clapiers ;
  • Castelnau-le-Lez.

Cette première phase débute le 1er juillet 2022 et prendra fin à la date du 20 juin 2026.

À compter du 1er juillet 2026, le périmètre de la ZFE sera étendu sur les 31 communes qui composent la métropole.

Des solutions d’accompagnement à déployer petit à petit

À l’instar des restrictions liées à ce dispositif national, des mesures d’accompagnement seront également mis en place de manière progressive au sein de la métropole. Le but est, selon le président de la Métropole, d’offrir aux habitants une alternative face à ces restrictions.

Ainsi, l’usage des transports en commun sera totalement gratuit d’ici l’année 2023.

L’installation d’une cinquième ligne de tram ainsi que de quatre lignes de bus à haut niveau de service est également à prévoir.

Le président de la Métropole, Michaël Delafosse, encourage également l’adoption des solutions d’autopartage, de covoiturage et de déplacement à vélo. Elles permettent, en effet, de réduire le nombre de véhicules en circulation, et donc, l’émission de gaz polluant.

Enfin, des dispositifs d’aide pour faciliter l’acquisition de vélos électriques seront également mis en place. Aussi, différentes aides financières sont mises à la disposition des personnes souhaitant changer de véhicule et ainsi en acquérir un qui soit moins polluant. On cite, entre autres, le bonus écologique, la prime à la conversion ou encore la prime au retrofit électrique.

Des sanctions en cas d’infraction

À partir du début juillet 2022, les mesures restrictives relatives à la circulation au sein de la ZFE seront applicables 24h/24 et 7j/7. À cet effet, en cas de contrôle, si un véhicule ne présente pas de vignette Crit’Air, le propriétaire devra s’acquitter d’une amende forfaitaire dont le montant sera compris entre 63 et 135 euros.

Afin d’éviter cela, il est donc recommandé de se procurer une vignette Crit’Air. Le prix de vente de la vignette sur ce site est de 3,11 euros, hors frais de port et frais de dossier.

Plusieurs enjeux à la clé

Le premier enjeu de ce dispositif est d’ordre écologique. En effet, la mise en place de la ZFE permet de limiter l’émission de gaz polluant et d’améliorer ainsi considérablement la qualité de l’air.

Le deuxième enjeu concerne la santé publique. En effet, des rapports d’étude ont démontré qu’une mauvaise qualité de l’air contribue à l’augmentation des risques de contracter un cancer, notamment auprès des enfants, des personnes âgées et des personnes dont l’état de santé est fragile. La ZFE peut ainsi contribuer à réduire ces risques.

Enfin, ce dispositif peut être s’avérer bénéfique sur le plan économique. En effet, il permet d’améliorer l’image de la métropole, ce qui peut attirer autant de nouveaux habitants que de touristes.

Professionnel agréé Ministère de l'Intérieur

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